Je vois que l'on met ses fonds de tiroir sur ce forum, alors je vais mettre les miens. Je ne mets pas non plus un torchon écrit en 10'' sur une enveloppe froissée, rassurez-vous.
Voici donc un sonnet (ah oui, j'espère que vous aimez cette forme par ce que moi oui :p) que j'ai écrit il y a une éternité dans un atelier d'écriture (Mikage, j'en fais la pub maintenant ou ce n'est pas la peine?). Il fallait écrire au futur, à la deuxième personne avec des mots à caser, je ne sais plus lesquels.
Voilivoilou...
Tu t’en iras un soir pour regarder le rite
Que pratiquent les cieux, oubliant le calvaire
Te déchirent le cœur ; délaissée face au verre
De tes tristes carreaux, tu rêveras de fuite.
Alors, tu penseras, dans ta mélancolie,
A cette nuit où un maladroit indiscret
Fut surpris alors qu’il te regardait chanter,
Perdu dans ses pensées, enivré de folie.
O dame, qui des charmes, embrassais la pratique,
Les usant de manière ô combien artistique
Pour jouer à ton gré du candide rêveur,
Sois consciente qu’un jour, quand ton corps flétrira,
Quand l’âge prendra soin de briser ton aura,
Tu penseras à moi d’une fébrile ardeur.
P.L.